Chronique livre : Des hommes et des souris

jeudi, septembre 26, 2019


Coucou les mordu(e)s de livres ! 
Hé oui, me re voila de nouveau mais cette fois-ci avec de la littérature ! Ce roman m'a été offert par un complice avec qui je partageai mon amour pour les livres, adolescente.  

Lorsque John Steinbeck publie “Des souris et des hommes” en 1937, à seulement 35 ans, John Steinbeck est sans doute loin d'imaginer marquer de son empreinte l'histoire de la littérature. Quatre vingts ans plus tard les lecteurs continuent de plébisciter ce roman de l'amitié et de l'altérité dont la concision tutoie la perfection.


Résumé :

En Californie, pendant la Grande Crise, Lennie et George vont de ferme en ferme. Ils louent leurs bras en attendant le jour où ils auront leur ferme à eux, avec un petit bout de luzerne pour élever des lapins. Lennie, malgré sa taille de colosse, n'a pas plus de malice qu'un enfant de six ans ; George veille sur lui, le protège du monde qui n'est pas tendre aux innocents. Le soir, ils se racontent leur rêve, celui de la maison et des lapins. Mais allez savoir pourquoi, les rêves de certains finissent toujours en cauchemars.

Mon humble avis : 

Un roman noir parmi les classiques. Ce roman m'a ému par la simplicité du duo de Lennie et George et par le but commun qu'ils partagent. Ils ne cherchent pas la gloire et ne sont pas avares. Ils ont un rêve; celui d'un chez soi. Un lopin de terre rien qu'a eux deux et c'est bien suffisant pour être heureux tient !

Pour finir, voici mon passage préféré :

 Les types comme nous, qui travaillent dans les ranches, ya pas plus seul au monde. Ils ont pas de famille. Ils ont pas de chez-soi. Ils vont dans un ranch, ils y font un peu d'argent, et puis ils vont en ville et ils le dépensent tout... et pas plus tôt fini, les v'là à s'échiner dans un autre ranch. Ils ont pas de futur devant eux.


Lennie était ravi.

- C'est ça... c'est ça. Maintenant, raconte comment c'est pour nous.

George continua :

- Pour nous, c'est pas comme ça. Nous, on a un futur. On a quelqu'un a qui parler, qui s'intéresse à nous. On a pas besoin de s'asseoir dans un bar pour dépenser son pèze, parce qu'on n'a pas d'autre endroit où aller. Si les autres types vont en prison, ils peuvent bien y crever, tout le monde s'en fout. Mais pas nous.

Lennie intervint.

- Mais pas nous ! Et pourquoi ? Parce que... parce que moi, j'ai toi pour t'occuper de moi, et toi, tu m'as moi pour m'occuper de toi, et c'est pour ça.

Il éclata d'un rire heureux.

- Continue maintenant, George !

- Tu l'sais par coeur. Tu peux le faire toi-même.

- Non, toi. Y a toujours des choses que j'oublie. Dis-moi comment que ça sera.

- Ben voilà. Un jour, on réunira tout not'pèze, et on aura une petite maison et un ou deux hectares et une vache et des cochons et...

- On vivra comme des rentiers, hurla Lennie. Et on aura des lapins. Continue, George. Dis-moi ce qu'on aura dans le jardin, et les lapins dans les cages, et la pluie en hiver, et le poêle, et la crème sur le lait qui sera si épaisse qu'on pourra à peine la couper. Raconte-moi tout ça, George.

- Pourquoi que tu le fais pas toi-même, tu le sais tout.

- Non... raconte, toi. C'est pas la même chose si c'est moi qui le fais. Continue... George. Comment je soignerai les lapins ?

- Eh bien, dit George, on aura un grand potager, et un clapier à lapins, et des poulets. Et quand il pleuvra, l'hiver, on dira : l'travail, on s'en fout ; et on allumera du feu dans le poêle, et on s'assoira autour, et on écoutera la pluie tomber sur le toit... Merde !



A bientôt pour partager de nouvel lecture
- Sheyl lim -

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